ACHETER SUR AMAZON AU FORMAT BROCHÉ
🇫🇷 Amazon.fr 🇺🇸 Amazon.com 🇬🇧 Amazon.co.uk 🇩🇪 Amazon.de 🇪🇸 Amazon.es 🇮🇹 Amazon.it 🇳🇱 Amazon.nl 🇵🇱 Amazon.pl 🇸🇪 Amazon.se 🇯🇵 Amazon.co.jp 🇨🇦 Amazon.ca 🇦🇺 Amazon.com.au
ACHETER SUR AMAZON AU FORMAT eBOOK
Ce livre n'est pas disponible au format eBook.
DATE DE PUBLICATION ORIGINALE
1er janvier 1782
VUES
79
DERNIÈRE MISE À JOUR
2025-05-21 19:06:55
VERSION DE LA PAGE
Version 3
J'AIME
0
CITATIONS
9
ASIN (Broché)
Ce livre n'est pas disponible au format broché.
ASIN (eBook)
Ce livre n'est pas disponible au format eBook.
TYPE
Biographie
RÉSUMÉ
HISTOIRE
Aucune histoire.
ANECDOTES
Première publication en 1782, seconde partie en 1789, puis intégrale en 1813.
PERSONNAGES
Aucun personnage.
PHOTOS
Aucune photo.
CITATIONS
Les citations suivent scrupuleusement l'ordre chronologique de l'ouvrage.
Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi.
(Livre premier)
Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre.
(Livre premier)
Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu.
(Livre premier)
Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus. J’ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n’ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon ; et s’il m’est arrivé d’employer quelque ornement indifférent, ce n’a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.
(Livre premier)
Je me suis montré tel que je fus : méprisable et vil quand je l’ai été ; bon, généreux, sublime, quand je l’ai été : j’ai dévoilé mon intérieur tel que tu l’as vu toi-même, Être éternel.
(Livre premier)
Je suis né à Genève, en 1712, d’Isaac Rousseau, citoyen, et de Susanne Bernard, citoyenne. Un bien fort médiocre, à partager entre quinze enfants, ayant réduit presque à rien la portion de mon père, il n’avait pour subsister que son métier d’horloger, dans lequel il était à la vérité fort habile. Ma mère, fille du ministre Bernard, était plus riche : elle avait de la sagesse et de la beauté. Ce n’était pas sans peine que mon père l’avait obtenue. Leurs amours avaient commencé presque avec leur vie ; dès l’âge de huit à neuf ans ils se promenaient ensemble tous les soirs sur la Treille ; à dix ans ils ne pouvaient plus se quitter. La sympathie, l’accord des âmes, affermit en eux le sentiment qu’avait produit l’habitude. Tous deux, nés tendres et sensibles, n’attendaient que le moment de trouver dans un autre la même disposition, ou plutôt ce moment les attendait eux-mêmes, et chacun d’eux jeta son cœur dans le premier qui s’ouvrit pour le recevoir. Le sort, qui semblait contrarier leur passion, ne fit que l’animer. Le jeune amant, ne pouvant obtenir sa maîtresse, se consumait de douleur : elle lui conseilla de voyager pour l’oublier. Il voyagea sans fruit, et revint plus amoureux que jamais. Il retrouva celle qu’il aimait tendre et fidèle. Après cette épreuve, il ne restait qu’à s’aimer toute la vie ; ils le jurèrent, et le ciel bénit leur serment.
(Livre premier)
Ma mère avait plus que de la vertu pour s’en défendre ; elle aimait tendrement son mari. Elle le pressa de revenir : il quitta tout, et revint. Je fus le triste fruit de ce retour. Dix mois après, je naquis infirme et malade. Je coûtai la vie à ma mère, et ma naissance fut le premier de mes malheurs.
(Livre premier)
Je n’ai pas su comment mon père supporta cette perte, mais je sais qu’il ne s’en consola jamais. Il croyait la revoir en moi, sans pouvoir oublier que je la lui avais ôtée ; jamais il ne m’embrassa que je ne sentisse à ses soupirs, à ses convulsives étreintes, qu’un regret amer se mêlait à ses caresses : elles n’en étaient que plus tendres. Quand il me disait : Jean-Jacques, parlons de ta mère ; je lui disais : Hé bien ! mon père, nous allons donc pleurer : et ce mot seul lui tirait déjà des larmes. Ah ! disait-il en gémissant, rends-la-moi, console-moi d’elle, remplis le vide qu’elle a laissé dans mon âme. T’aimerais-je ainsi, si tu n’étais que mon fils ? Quarante ans après l’avoir perdue, il est mort dans les bras d’une seconde femme, mais le nom de la première à la bouche, et son image au fond du cœur.
(Livre premier)
Tels furent les auteurs de mes jours. De tous les dons que le ciel leur avait départis, un cœur sensible est le seul qu’ils me laissèrent : mais il avait fait leur bonheur, et fit tous les malheurs de ma vie.
(Livre premier)
ANALYSES
VIDÉOS
Aucune vidéo pour ce livre.
HISTORIQUE
2025-06-29 14:10:13 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 14:09:21 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 14:06:53 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 14:06:28 -
Bardamu :
Citation mise à jour.
2025-06-29 14:03:50 -
Bardamu :
Citation mise à jour.
2025-06-29 13:59:57 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 13:58:42 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 13:57:16 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 13:54:50 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 13:54:42 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-06-29 13:54:30 -
Bardamu :
Nouvelle citation.
2025-05-21 19:06:55 -
Bardamu :
Ajouté une anecdote.
2025-05-21 18:58:08 -
Bardamu :
Ajouté les liens Amazon (broché).
2025-05-21 08:22:47 -
Bardamu :
Ajouté la couverture.
2025-05-21 08:19:31 -
Bardamu :
Nouveau livre ajouté.